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Florence Dupré la Tour naît à Buenos Aires en 1978, et passe une partie de son enfance en Champagne, puis en Guadeloupe avant d'atterrir à Lyon, où elle poursuivra des études de dessin. 

Elle entame sa carrière dans l'animation en travaillant sur la série "Petit Vampire", avant de se tourner vers la bande dessinée.

Autrice depuis quinze ans, elle publie respectivement chez Gallimard ("Capucin", "Borgnol", "La sorcière du placard aux balais"), Ankama ("Cigish ou le maître du Je"), Mauvaise Foi ("Carnage"). On peut la retrouver régulièrement dans la revue 'MLQ'. Après un passage par la fiction, la jeunesse et le récit performatif, elle se consacre désormais à l'autobiographie aux éditions Dargaud ("Cruelle", "Pucelle").

Florence DUPRE

LA TOUR

Carnage

Le fil conducteur de Carnage est une lecture de la pornographie mainstream et hétéronormée. Quelle est la place des femmes dans ces produits ? Comment sont-elles représentées dans les fictions pornographiques ? Florence Dupré La Tour constate qu’il s’agit souvent de dénigrement et de la chosification. Et si le porno visait à rabaisser les femmes et à les annuler en tant que sujets désirants ? Le rapport à la littérature évoqué dans l'œuvre de Jacky Fleming devient ici incontournable. 

 

Ces récits montrent une violence qui s'exerce sur le corps féminin, où  le plaisir et la jouissance sont au service du/des corps masculins. Dans ces quatre séquences, on observe un rapport à l’angoisse, à celle qui peut exister dans la subjectivité de la spectatrice adulte et de la fille. Les mots n'abondent pas : l’autrice se concentre sur les techniques, les formes, les sensations. Différentes ressources graphiques sont mobilisées dans chaque chapitre : le fusain, l'aquarelle, la gouache et le stylo-bille. Les séquences transposent un travail d’association libre et de prise directe des sensations et des pensées, dans un magnifique va-et-vient entre la forme et l’informe. 

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Chez Florence Dupré La Tour, nous trouvons ce recours à la dissémination de la forme, ou bien à sa réduction à l’informe, que nous observons chez Claire Malary et Ulli Lust

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